Projets solidaires pour l'éducation et l'amélioration des conditions sanitaires de jeunes écoliers indiens

L’association est née du constat que les hôtels remplaçaient régulièrement leur mobilier encore en très bon état pour des questions de standing à respecter. Face à ce gâchis, les fondateurs ont imaginé un modèle d’économie circulaire où ce mobilier pourrait être récupéré et revendu, permettant avec les fonds collectés de financer des projets solidaires éducatifs.

Collecte de mobilier

Les membres fondateurs de l’association ont noué des contacts très étroits avec l’hôtellerie haut de gamme en France (voir notre historique). Par l’entremise du réseau ainsi établi, l’association Trésor d’Enfance mène des actions de collecte de mobilier et des matelas ne répondant plus à leur standing tout en restant en très bon état. L’association met à disposition des moyens humains et une logistique pour récupérer ces biens et organiser leur vente via des partenaires locaux s’intégrant dans une économie sociale et solidaire.

En collectant ce mobilier, l’association contribue à limiter le gâchis en prolongeant la vie de ces biens, tout en permettant aux personnes qui ont des moyens financiers limités d’accéder à du mobilier de qualité à faible coût. Cette revente génère de la valeur réinvestie dans des projets solidaires.

Financement de projets d’éducation et d’hygiène

Les fonds ainsi collectés financent les actions menées par son partenaire associatif indien, qui vise à favoriser l’éducation scolaire et l’amélioration des conditions sanitaires. L’association dispose d’un réseau de membres relais sur place, qui permettent de s’assurer du bon usage des fonds et suivre les travaux menés. Les projets focalisent notamment sur les petites filles pour faciliter leur autonomie en tant que futures jeunes femmes. Ces actions contribuent à la sensibilisation de la population pour lutter contre l’infanticide des filles et les mariages forcés.

63 millions de filles manquent à l’appel

L’Inde compte près de 1,4 milliard d’habitants et pourtant, 63 millions de femmes manquent à l’appel par rapport au ratio attendu (donnée 2018) soit quasiment la population de la France. Ce déficit résulte de traditions où la femme est vue comme un gouffre financier. En effet,les familles doivent s’acquitter d’une dot colossale pour la marier, tandis qu’elle quitte ensuite le foyer et ne subviendra pas aux besoins de ses parents. Ainsi, les filles sont moins bien soignées, éduquées et alimentées – ce qui diminue leur espérance de vie en plus d’être empêchées de naître.